mercredi 25 août 2010

Claude Della Courtiade


Ben non c'est pas moi vous voyez bien !!!! Je ne me suis pas (encore) transformé en fille !!!! C'est ma copine Lisa avec Claude Della-Courtiade. Mais vous ne connaissez pas Claude ???? Imaginez une petite fée des sons qui nous aime tellement nous les petits supers-héros qu'elle en a créé une méthode d'apprentissage des sons et de lecture rien que pour nous. Alors ni une ni deux, nos mamans dont celle de Lisa et de Paul ont décidé de partir une semaine en stage à Pau nous faire découvrir la fée Claude et la magie des sons. En plus ça nous permettait de nous rencontrer. Que demander de plus ? Et bien nous n'avons pas été déçus ! Avec deux séances de 45 min chacune par jour, nous avons passé des moments inoubliables avec notre fée et ses petits complices. Avec des "mon chéri" par-ci et des "mon trésor" par-là elle nous a fait sortir les sons ou les mots pour certains voire déjà des phrases pour d'autres. Comment ? Et bien grâce à son fichier multimédia, ses marionnettes-lettres, ses jouets et sa bonne humeur nous n'avions pas d'autre choix que de parler. Oui, oui ... Car elle connaît bien notre caractère : un peu mais point trop n'en faut ! Donc il a fallu nous mettre au boulot mais en rigolant et on y courrait à son bureau car on savait que derrière, le spectacle des sons commençait. Elle pouvait monter sur la chaise nous faire le "Oh", nous faire des calins et nous aider dans la bouche à faire le son correctement, il n'en restait pas moins qu'avec elle les tentatives du laisser-vivre ne marchaient pas. J'ai ainsi prononcé le V, F, Ch et mes premiers mots : lapin, taper, ballon. Bon, attention c'est une experte-rusée-rapide : surtout on n'a pas le temps de s'ennuyer. On passait au crible toutes les voyelles et un paquet de consonnes à chaque séance. Moi, j'ai adoré, à tel point qu'on se fait nos petites séances à la maison avec maman. On a pris le bébé pour le son B, on a le micro pour amplifier (car il faut parfois bien prêter l'oreille quand je fais un nouveau son!), un miroir si nécessaire, une petite baguette pour corriger la langue, l'ordinateur, les cartes-sons et maman essaie tant bien que mal d'imiter Claude. ça me fait bien marrer mais bon elle se débrouille pas mal avec de l'entraînement. Au final tous les matins je réclame ma séance sinon rien ! Ben oui quoi : moi aussi j'ai envie d'apprendre à parler et à lire comme les autres ! Avec moi j'avais la chance d'avoir deux copains : Paul et Lisa, des supers-héros au caractère bien trempé. Paul, impressionnant baroudeur tout terrain spécialiste des placards ouverts, des réparations en tout genre et du klaxon en voiture. Lisa, une piplette de première (c'est bien une fille hein ?) qui maîtrise le pipi au pot et un tas d'autres choses. A part ça, on a passé une semaine incroyablement intense, pleine de chaleur et de bonne humeur. Nos mamans et un papa ont bien papoté, refait le monde et sont rentrés pleins d'espoir car le résultat de ce travail était bien audible et donc possible avec beaucoup d'imagination et les outils adaptés. Autrement contrairement à certaines qui tardent (...), j'ai heureusement reçu la visite de copines : Luna tout d'abord et Hannah sont venues. Toutes ces beautés pour moi tout seul ... Ah ... Le bonheur quoi ! D'ailleurs j'en ai profité pour peaufiner mon approche (renversante) de la gente féminine. Alors Lohan : je m'améliore non ? C'est toujours mieux qu'un coup de téléphone sur la tête ! En tous les cas, vous avez vu ? Des canons les petites ! ça promet pour plus tard ... A plus tard moussaillons, car après la marche je m'attaque aux mots. En garde !

mardi 3 août 2010

Chaud, la Corse, chaud !!!!


On est parti en Corse cette année : plages de rêve, mer de rêve (ou presque), rivières magiques, chaleur en trop presque et j'en ai ramené la marche. Pas mal comme vacances, hein ? A deux ans et trois mois, je me suis lancé pour de vrai : sans support, sans canapé en vue, sans mains tendues, sans qu'on m'appelle. Tout ça a commencé en Corse : je me suis mis debout tout seul sans aucun support et j'ai enchaîné les pas, dans la maison, sur la plage, de petits pas au début. Tout ça on ne sait pourquoi. Comme ça un jour, j'ai décidé. Maman n'en revenait pas. C'est pas qu'elle n'y croyait plus mais comme tout prend un certain temps chez moi et que j'avais l'air encore indisposé par tout obstacle, petit dénivelé devant moi, elle se disait que ce n'était pas encore le moment. Et puis, le sable, la mer et les rivières à 14° ont sans doute aidé à me dynamiser les guibolles et à me donner cette envie et cette volonté de tenir debout coûte que coûte. J'étais d'ailleurs moi-même très content de moi. Je riais aux éclats en me mettant debout tout seul et en marchant vers ma soeur. Je sentais en moi-même que tout le monde m'attendait. Et sans prévenir, j'y suis arrivé ! ça ne paraît pas si compliqué la marche pourtant quand on voit les enfants d'un an s'élancer sans peur et sans reproche. Pour moi, ça a été plus difficile. Entre le moment où j'ai fait mes premiers pas (avril) et la marche il s'est passé 4 mois. Je me suis entraîné à marcher tous les jours tenu aux hanches, par la main, par le coude. Et enfin voilà. Autrement la Corse c'était magique. Regardez comme j'en ai profité ! Je me suis même baigné dans l'eau fraîche des rivières de montage. On est allé au resto aussi et bien que je consultais avec gourmandise le menu, maman m'avait ramené ma tambouille (vous savez les trucs avec des graines germées et autres ...). J'ai quand même eu droit aux glaces avec maman !!! Et une fois rentré à la maison et bien, lassé sans doute de faire attendre tout le monde, je me suis lancé dans la vraie marche. Comment vous dites-vous ? Et bien maman avait sorti le sac de ballons qu'elle avait acheté chez Hop Toys (6 ballons aux formes, textures, tailles différentes). Avec frérot on jouait à se passer les ballons comme d'habitude et puis d'un coup je me suis mis debout en lançant un ballon. Et de suite maman en a fait un jeu (on la connaît hein ?) : on devait frérot et moi se lancer le ballon en se mettant debout. Et bien au bout du deuxième jour le ballon je lui courais après. Et au bout de quelques jours je faisais dix tours sans m'arrêter autour de la table de la salle à manger en cherchant à attraper frérot et son ballon. L'affaire était dans le sac, ou plutôt le ballon ! Et la marche avec ... Inutile de vous dire qu'on est tous heureux même si du travail reste à faire pour stabiliser cette marche, muscler la voute plantaire, apprendre à faire face à tous les obstacles etc ... J'ai une grosse pensée à tous mes copains et copines qui bossent dur pour la marche aussi et leur dire que tout arrive et qu'il faut persévérer. Merci aussi à mon frérot et ma soeur pour leurs idées, leur enthousiasme et leur amour. A très vite les loulous pour de nouvelles aventures !