lundi 26 décembre 2011

Joyeuses fêtes !

Voici le paysage auquel nous avons eu droit à notre arrivée à Samoëns, en Haute-Savoie : neige,neige, neige ... Cette semaine au ski m'a permis de retrouver le Bérouze, une résidence de vacances familiale trop sympa, ma copine Louise qui y est retournée avec ses parents, et un tas de gens formidables avec chacun son histoire, ses difficultés, ses tristesses mais avec une caractéristique commune : une volonté d'aller de l'avant sans se lamenter sur son sort. Cette année j'ai appris au Bérouze que la chaleur humaine existe bel et bien et que la leçon de vie peut être apprise de tout un chacun. Bon bien sûr la nouveauté fut que j'ai fait du ski ... Et oui les amis, c'était mon tour ! Avec mon équipement de cosmonaute des neiges, j'ai su affronter le froid, la grisaille et la neige sans trop me plaindre : un vrai héros quoi ! Regardez voir : me voici avec papa dans le télésiège en route vers les pistes. Alors cet apprentissage ? Le premier jour jardin des neignes : bof, bof, le 2ème jour, idem. Un total de 15 min sur les skis maximum. Le 3ème jour fut le pire : cours privé avec moniteur = je n'ai rien fait. J'ai tout refusé en bloc. 4ème jour : maman m'a donné un cours. Et là beaucoup mieux ! Je ne dis pas que c'était facile mais disons que j'ai mis les skis et que j'ai avancé. Alors bien sûr maman m'inventait des histoires : nous partions chasser les dinosaures (allez savoir pourquoi) dans les neiges, le baton de ski servant de fusil. Puis nous faisions des parcours où je devais arriver plus vite que maman et toucher chaque objet du parcours, puis je devais aller chercher la luge pour pouvoir en faire (petite récompense entre 2 séances de ski). Et mine de rien lors de ma dernière matinée avec papa je n'ai été que sur mes skis et tout ça sans pleurer. Autrement j'ai joué tous les jours avec ma copine Louise et son cousin. J'ai aussi dansé avec Louise lors de la fête hawaïenne organisée par la résidence à tel point que l'on m'a surnommé Hector Travolta. Quelle renommée mes amis ! Enfin bref, vous l'aurez compris : je me suis éclaté. Je voulais en profiter pour vous parler un peu de la propreté car tout vient à point à qui sait attendre. Je ne peux pas dire que je suis propre à 100% car les incidents arrivent. En tous les cas je me retiens et lorsque maman me mets sur le pot, je fais. Je demande de temps en temps à faire pipi  mais il est vrai que ce n'est pas souvent (parfois je le fais quand ça m'arrange juste pour embêter maman ou papa). En tous les cas gros progrès à ce sujet et souvent même je n'ai pas ma couche mouillée lors de la sieste de l'après-midi. Comment en suis-je arrivé là ? Tout d'abord maman a commencé à me mettre sur le pot systématiquement après chaque repas (donc 4 fois par jour). Elle a essayé de déduire d'après mes couches trempées quand je faisais pipi ou caca et à réajusté mes horaires de pot en fonction. Puis elle a augmenté les pauses pipi en rajoutant une pause en milieu de matinée et une pause avant le bain. Puis elle a supprimé les couches à la maison en les gardant en début d'année à l'école. Après les vacances de la Toussaint et tout en m'ayant prévenu, elle a supprimé les couches à l'école. Aucun accident à l'école à signaler. A la maison cela arrive parfois et cela arrivait quotidiennement au début. Mais il faut persévérer. L'enfant doit se sentir mouillé et sentir comme cela est désagréable. Il faut aussi lui expliquer : "tu sais tu peux te retenir". Il faut aussi l'inciter à aller chercher le pot tout seul, se déshabiller et faire pipi. Maman me le dit quand je veux regarder Barbapapa : OK mais vas chercher ton pot car c'est le moment de faire pipi (il faut bien une carotte hein ???).  Bon je ne suis pas maître en la matière mais voilà comment ça c'est passé pour moi. En tout état de cause comme tout le monde le sait, la propreté est une question de maturation neurologique. Mais attention à ne pas trop se dire "il n'est pas mature" parce que ça peut durer ... Il est vrai que pour contrôler les sphincters, la volonté qui va déclencher la réaction motrice (ouverture du 2ème sphincter) passe par le système nerveux central et en particulier le lobe frontal. En revanche si vous n'accompagnez pas systématiquement dès qu'il est en âge l'enfant sur la voie de la propreté, il va s'habituer à porter des couches et ceci est encore plus vrai pour les enfants handicapés. Dès que l'enfant a fait dans le pot ou les toilettes ou s'il ne salit pas sa couche, le féliciter grandement. Ne rien dire s'il fait, l'ignorer. Voilà les copains mes petits conseils mais vous devez déjà savoir tout ça.  Je vous fais de gros bisous et vous laisse avec de belles images de la montagne (notre dernier jour) ! En attendant de vous lire, je vous souhaite à tous et à toutes de très belles fêtes de fin d'année !

3 commentaires:

  1. Bravo Hector! Un jour viendra, où Paul et toi dévalerez les pentes enneigées comme des bolides!!C'est beau tous ces apprentissages!!

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  2. rhhhhoooooooooooo!!que c'est beau et blanc tout ça!!!!!très prometteur cet article dis donc!!!et c'est toi qui a fait ce bonhomme de neige??????Bravo pour la propreté!bizzzzzz et à dans une semaine!!!!!!!

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  3. Salut Hector! wow! t'as de la chance, noel sous la neige...nous à Marrakech que du soleil, pas trop l'ambiance de noel, mais bon, il y a eu quand meme plain de cadeaux, donc pas trop mal finalement!
    Bravo pour la propreté, moi, j'en suis encore loin, j'ai bien compris le truc du pot, mais juste si on me met dessus au bon moment. c'est dejà un debut...
    Gros bisous et à bientot j'espere!

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